témoignage...

le 16/09/2013 à 12:22 Citer ce message

Bonjour,

Voici mon histoire, l'enfer que j'ai vécu depuis le mois de février! Une histoire atypique, extrêmement difficile. Dans une semaine, ce sera le jour où j'aurais dû être père, et plus l'échéance arrive, et plus la souffrance est intense. Je vous demanderai de respecter mon témoignage, lisez attentivement mon récit, car les tenant et aboutissant sont extrêmement complexe.

Voici mon récit, toute commence le 12 Décembre 2012, sur Facebook...

Elle m'a contacté au mois de décembre de l'année dernière, cela faisait quinze ans que je n'avais eu de ses nouvelles. Et rapidement, nous décidions de nous revoir, et très rapidement, elle tomba enceinte. Moi qui n'attendait plus rien de la vie, j'étais heureux de pouvoir être père. Je quitta mon travail pour venir m'installer ici. Je savais que j'allais devoir m'attendre à de gros changements, elle avait déjà cinq enfants dont deux que je connaissais. Elle avait déjà quitté son mari et vivait sur Carpentras avec un autre homme, mais visiblement, il était violent, et elle quitta cet homme pour vivre avec moi.

Je suis arrivé au mois de février sur Apt, rapidement, je retrouva un emploi, nous louions ce grand appartement sur l'avenue de Viton. Mais deux semaines seulement après mon arrivée, un mensonge de sa fille aînée sembla briser le rêve. Racontant à tout le monde, que le jour de la St Valentin, je me trouvais à la surveiller à l'entrée du collège. Or à cet instant même, j'étais à bord d'un camion de l'AFT afin de passer ma FCOS, examen indispensable pour que je puisse travailler. Chronotachygraphe en preuve et témoignages à l’appui, je ne pu avoir gain de cause, une adolescente mal dans sa peau aura toujours plus de poids qu'un homme. Haine envers moi ? Certainement ! L'ayant reconnu, il y a quinze ans, sachant qu'elle n'était pas ma fille par pression de sa mère et n'ayant pu m'occuper d'elle durant toutes ces années, il est normal et légitime que cette jeune fille ait de la haine envers moi. J'ai été jugé coupable sans l'ombre d'un procès, n'ayant pu m'expliquer de la situation précaire que je connaissais à l'époque et d'avoir connu par la suite la rue, tout ceci n'était pas un argument recevable. J'étais coupable et devais payer le prix fort !

Ma compagne donna raison à sa fille, et le cauchemar atteint son paroxysme deux jours plus tard. Une véritable torture mentale, me menaçant d'avortement, de vengeance, de procès pour une pension alimentaire, ce jour là, je tomba même au sol et me roua de coup de pieds. Je me souviens très bien de son fils aîné de 17 ans pleurant de voir cette violence, visiblement, ce n'était pas la première fois que sa mère agissait ainsi, aussi violemment. Ce soir là, le jeune homme avait même sauté par la fenêtre de sa chambre pour s'enfuir. Sa mère me menaça d'appeller la police, que tout ceci était de ma faute. L'adolescent revint in-extremis, avant que la menace de son ex-beau-père se mette en œuvre. Celle-ci ayant appellé son ex-mari, agent du trésor public sur Apt. Les tensions étaient si fortes entre cet homme et l'adolescent que ce dernier était placé à l'ITEP. Constamment rabaissé psychologiquement, et n'ayant pas connu son père biologique, le jeune homme voyaitt en moi un père d'adoption.

Deux jours plus tard, elle m'annonça que sa crise était dûe à l'enfant qu'elle portait et qui était mort ce jour là, elle allait devoir subir une intervention à l'hôpital d'Apt. Une semaine plus tard, c'était chose faite, elle m'annonca que l'enfant avait fait un arrêt cardiaque parce que l'enfant avait la trisomie 21. Je tomba alors en dépression. Etais-je fautif ? Qu'allait il se passer ? Manipulé, débutant un nouveau travail, je ne pouvais m'arrêter de travailler. Je ne fis pas attention qu'un jour, elle utilisa ma carte bleue à mon insu, de nombreux achats réguliers fait sur internet via son compte pay-pal. La dépression très lourde dans laquelle je me trouvais, ne me fis ouvrir les yeux que début avril. Le mois de mars avait été si difficile, nous faisions déjà lit à part, m'obligeant de ne rien dire à mon entourage. Je me sentais pris au piège, elle avait eut raison de mes économies, et je ne pouvais plus financièrement quitter la région. Début avril, lorsque je me rendis compte de la supercherie, ma première réaction fut d'aller voir ma banque, puis la gendarmerie. Rentrant chez moi, et racontant cette mésaventure, elle me supplia de ne pas porter plainte, elle m'avoua que c'était elle, qu'elle vait pris ma carte bleue accidentellement. Devant la pression, je retira ma plainte et trouvèrent un moyen de me rembourser. Je savais sa situation insolvable, mais j'avais surtout peur de la réaction de sa fille aînée, et de ses mensonges. J'en avais fais l'expérience au mois de février ! Si je ne craignais pas de représailles, j'aurais porté plainte sans aucune hésitation et aurait maintenue celle-ci.

Le mois de mai et de juin furent deux mois d'activités professionnelles intense, n'étant pas souvent à mon domicile, cela se passa sans trop d'encombre. Nous avions même décidé comme un accord de quitter cet appartement fin juillet, et que en attendant de se refaire une santé financière, nous devrions cohabiter. Mais voilà, durant toute la période qu'elle habitait avec moi, elle percevait des aides et ne m'a jamais déclaré, tout cela sous l’œil bienveillant de son ex-mari. Mais, elle partit avant la date prévue. Le Premier juillet, je me retrouvais seul à assumer cet appartement. Avant de partir, par téléphone, elle m'avoua que l'enfant qu'elle portait n'était jamais mort de son ventre et n'avait pas de trisomie 21. En apprenant cela, je fus totalement détruit, mais définitivement libéré de son emprise. Mais, en partant rejoindre sa nouvelle idylle en Haute-Savoie, elle laissa de nombreuses affaires dans l'appartement. Dont son fils aîné de 17ans !

Depuis le premier juillet, j'ai à ma charge cet adolescent, sans aucune aide financière, aucun soutien. Je sais que je n'aurais droit à aucune aide, car je travail et que mes revenus de l'an passé sont trop élevés. Le loyer que je paye chaque mois est trop élevé pour moi, et par mon travail qui se trouve à l'Isle sur la sorgue, mes frais de carburant sont beaucoup trop élevé. Ma situation financière est catastrophique, je voudrais quitter Apt et m'installer dans un environnement plus proche pour mon travail et un loyer correspondant plus à mon salaire. Mais entre les trois mois de dédit et les deux mois à avancer pour le nouveau logement, je ne peux faire face à une telle dépense. De plus avec l'arrivée des impôts, je ne trouve aucune solution à mon problème. J'ai déjà combattu le surendettement auparavant, je connais son mécanisme, et pour cela, j'aurai besoin d'être conseillé afin de pouvoir m'en sortir.

Dernièrement, j'appris le retour de mon ex-compagne sur Apt, s'étant installée chez son ex-mari, je sais qu'au mois d’Août, elle fut hospitalisée à St Didier, et qu'elle fut traitée pour sa bipolarité. Mais voilà, le jeune adolescent, vit encore chez moi. Bien que je sois en contact avec l'ITEP et sa référente, sa mère , me laisse toujours son fils à charge.
De plus, tout récemment, elle vendit un véhicule qui se trouvait dans mon garage, un véhicule que je lui avait cédé, une 106. Et récemment, elle vendit le véhicule à un marchand automobile de Montpellier. Ayant vendu le véhicule sans carte grise, le marchand me réclame la carte grise que j'avais envoyé à la préfecture.

Je dois avouer que la situation que je vis est très difficile en ce moment, entre mes loyer, mes frais, mes factures, il ne me reste plus rien. Je voudrais partir d'ici, mais financièrement je ne peux pas. Mais tout ceci, commence à se répercuter dans mon environnement professionnel, et je crains fortement une replongée dans les idées sombres!

Afin de ne pas sombrer encore plus profondément dans la dépression, c'est dans l'écriture que je trouva un exutoire, ce récit écrit seulement depuis cette nuit, fut extrêmement douloureux à écrire. J'ai d'ailleurs envoyé cela au Maire de ma commune, afin de trouver conseils. Mais est-ce que j'aurai une réponse? aurais-je également une réponse de votre part? Je l'ignore... Ce récit devient comme une bouteille que l'on jette à la mer, dernier espoir d'un homme qui ose encore espérer.

Il ne me reste plus rien, si ce n'est ma plume et mon chien. Quentin, ce jeune adolescent, se fait beaucoup de soucis pour moi, il est conscient de ma situation. Dernièrement, il m'a empêché de faire l'irréparable, je sais qu'il s'inquiète pour moi. Il m'a d'ailleurs fait promettre de ne pas tenter de mettre fin à mes jours. Je tiens malgré tout, j'ai auparavant survécu à beaucoup d'épreuve, je me suis déjà sorti une fois de la rue, mais c'était au siècle dernier!

Si mon histoire vous intéresse, vous pouvez me contacter par mail.
leveque.ste@gmail.com, j'ai par habitude de ne pas laisser mes coordonnées téléphoniques sur un site à la vue de tous.

Cordialement,

Stéphane

le 17/09/2013 à 22:57 Citer ce message

Puis, j'ai dis stop à tout cela, aujourd'hui, j'ai fais un véritable travail de titan, réglant la majorité de mes problèmes financiers. Un parcours du combattant ! J'ai même rencontré une personne qui m'aidait psychologiquement, qui m'a dit que nous pouvions maintenant cesser le suivi. J'ai décrété ce jour, que je ne serais plus jamais une victime ! Aujourd'hui, je suis devenu un homme libre ! Et enfin à 37ans, totalement libéré, je peux enfin me reconstruire. C'est dans l'écriture que j'ai toujours trouvé mon exutoire, et ce sera dans l'écriture que je continuerai ma voie ! De plus, j'ai pu rencontrer la professeur principal de cet adolescent, nous avons parlé de son avenir. Demain, ce sera un autre parcours du combattant, non pas pour moi, mais pour ce jeune homme. Pour que les violences psychologique que cet enfant à vécu par son ex-beau-père et de sa mère puisse enfin cesser. Le jeune homme est prêt à parler, à dire la vérité de ce qu'il à vécu. Ce soir, c'est une première victoire, le combat ne fait que commencer, mais j'ai enfin retrouvé l'espoir... Ce n'est qu'un début, cela ne fait que commencer....

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