Profil de periault

periault

M. lionel periault

Login
periault
E-mail
lionel.periault@orange.fr
Site
https://periault-lionel.book.fr/
Date de naissance
14/11/1953
Je m'inscris en tant que
Autre
Téléphone portable
0640769025

À propos de moi

Ma passion : la sculpture
Depuis ma tendre enfance

Je suis né en 1953 à Rennes. Ma famille était pauvre et nous étions 12 enfants. Nous vivions ensemble dans une ferme en ruine aux abords de la ville.
Dès mon plus jeune âge, j’ai été placé à la DDASS. A treize ans, lors d’une visite en groupe dans un musée de compagnonnage à Tours, j’ai découvert les œuvres des compagnons de France. Intrigué par la réalisation de ceux-ci, moi aussi j’ai ressenti l'envie de créer. Au centre, on nous proposait des activités, moi celles qui me plaisaient le plus étaient le dessin et la peinture. Du coup, je m’exerçais sur du contre-plaqué mais j'essayais également la pyrogravure et la peinture à l'huile. Mes premiers tableaux ont eu du succès au centre, alors pour me faire un peu d'argent de poche, je les vendais 5 francs de l’époque. Je me souviens d'un de mes premiers tableaux qui représentait le port de Quiberon.
Je me suis amusé à faire des vitraux avec des morceaux de verre de toutes les couleurs mais je sentais qu'il me manquait quelque chose. Un petit ruisseau, auprès duquel il y avait de la terre glaise, se trouvait derrière le centre. Je me souviens de la sensation que j'ai eue lorsque j’ai senti la terre glisser entre mes doigts. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à fabriquer des petites maisons en terre, puis sont arrivées les sculptures représentant des personnages.
Lorsque j’ai été en âge de travailler, je suis entré à l’école de marine à Saint-Malo et une nouvelle vie a alors commencé. Mes rêves de créations se sont éloignés au gré du vent et de la mer. Quelques années ont passé, toutefois le désir de créer était toujours en moi. En 1979, j’ai rencontré un brocanteur qui m'a appris à restaurer des meubles, des faïences et des sculptures. C’est alors que je fis des personnages en plâtre mais le résultat ne m’a pas convaincu car le résultat était trop naïf.
Bien plus tard, j'ai eu besoin de ressentir cette même sensation qui petit m’avait donné l'envie de créer. J’ai donc décidé d'acheter 10 kilos de terre et me suis mis à sculpter afin de sentir la matière. Je me sentais heureux cependant en séchant mes sculptures finissaient par se fissurer ou casser. Je ne comprenais pas mais persistais. Un jour, en me promenant avec ma femme et mes enfants, j’ai vu une pancarte sur laquelle était inscrit "atelier de sculptures". A ce moment-là, mon épouse m’a conseillé d’aller voir l’artiste en m’expliquant que ce dernier pourrait peut-être m’aider à comprendre d’où venait mon problème. C'est là que je fis la connaissance de Marie-Line Monferini artiste-sculpteur.
Le courant est bien passé entre nous alors j’ai décidé de prendre des cours avec elle. Après avoir fait 40 heures d'apprentissage, j’ai pris mon envol. Je me voyais déjà devenir un grand sculpteur et mes idées affluaient. Je réalise essentiellement des visages d'hommes et de femmes que je croise dans la rue. Mon but est de reproduire leurs regards, leurs expressions.
Lorsque je suis dans mon atelier où je reste des journées entières, j’oublis tout, je ne pense qu'à sculpter.
Mes œuvres commencent à prendre forme. J'ai l'impression qu'elles prennent vie. Je décide de les partager avec le public.
Je veux voir et entendre ce que les gens disent et pensent de mes œuvres. A ma grande surprise, cela plaît au public.
Un jour, une dame est venue me voir pour m’expliquer que mes sculptures la reposaient. Une autre, que mes œuvres lui parlaient, qu’elles ne sont pas agressives et que cela était très agréable à regarder.








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