GRÈVE DU 1ER MAI

La direction générale de l'aviation civile demande aux compagnies aériennes d'annuler entre 25 et 33% de leurs vols dans plusieurs aéroports.

Greve du 1er mai

 

La bataille continue pour les manifestants contre la réforme des retraites malgré la promulgation du texte avec une nouvelle journée de mobilisation prévue pour le premier mai.

A l'occasion, les syndicats des contrôleurs aériens, à l'instar d'autres secteurs, ont appelé à la grève. La Direction générale de l'Aviation civile a donc demandé, à nouveau, aux compagnies aériennes de supprimer préventivement une partie de leurs vols dans plusieurs aéroports hexagonaux.

"La DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour la journée de lundi 1er mai 2023 de 33% sur les aéroports de Paris-Orly, Marseille-Provence, Lyon, Bordeaux, Nantes, Toulouse et de 25% sur les aéroports de Paris-CDG, Nice et Beauvais," a dit la DGAC dans un communiqué.

Malgré ces annulations préventives, des retards et perturbations sont tout de même à prévoir, précise l'autorité.

Des annulations récurrentes depuis mi-janvier

Depuis le début de la mobilisation sociale contre la réforme des retraites il y a plus de trois mois déjà, des grèves sporadiques et régulières ont amputé le programme de vols des compagnies aériennes dans plusieurs aéroports.

Entre la mi-janvier et le 9 avril, ce sont 6338 vols qui n'avaient pas décollé d'après les chiffres de l'aviation civile. Pour Air France, les demandes de la DGAC représente entre 30 et 50 vols annulés sur une journée de mobilisation soit une réduction qui peut aller jusqu'à 7% de son programme journalier mondial.

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