Mort d'Elisa Pilarski

Elisa pilarski

Après examen, aucun des chiens de chasse n'a été mordu, selon la société de vénerie.

Les vétérinaires mandatés par la gendarmerie n'avaient relevé aucune trace de morsure sur les chiens de l'équipage de la chasse à courre tenue dans la forêt de Retz dans l'Aisne, le jour de la mort d'Elisa Pilarski. C'est ce qu' a affirmé ce jeudi le directeur de la communication de la société de vénerie. 

La société de vénerie a affirmé jeudi qu'aucun des chiens ayant participé samedi à une chasse à courre dans l'Aisne n'était impliqué dans la mort d'une femme, tuée par morsures de chiens, alors qu'elle promenait le sien. Elisa Pilarski "promenait son chien Curtis, un American Staff, un chien de combat (...), dont on ne peut imaginer qu'il ait laissé sa maîtresse se faire dévorer sans la défendre! Or, des vétérinaires mandatés par les gendarmes ont inspecté les 62 chiens de l'équipage et aucun ne présentait de traces de morsure", a déclaré jeudi à l'AFP Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie.
    
Cette dernière fédère toutes les associations de chasse à courre françaises. Le maître d'équipage de cette chasse, Sébastien Van den Berghe, "possède 62 chiens; 21 étaient à la chasse, 41 n'y étaient pas. Tous ont été auscultés", a insisté Antoine Gallon, ce qui "disculpe totalement la chasse à courre", a-t-il affirmé. La jeune femme enceinte de 29 ans avait été retrouvée morte par son compagnon dans la forêt de Retz samedi après-midi, dans un secteur où se déroulait une chasse à courre. Selon le parquet de Soissons, qui a ouvert une information judiciaire, sa mort a pour origine "une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens".

Selon nos informations, et contrairement à celles communiquées par plusieurs médias, le chien d'Elisa Pilarski, Curtis, n'a pas été euthanasié. 

Des prélèvements génétiques sur 67 chiens 

Avant l'attaque, la jeune femme avait appelé son compagnon pour lui signaler selon lui la "présence de chiens menaçants". Des prélèvements génétiques ont été effectués sur 67 chiens au total, dont 62 chiens de l'association "Le Rallye la passion", organisatrice de la chasse, et les cinq chiens d'Elisa Pilarski, avait indiqué mercredi dans un communiqué le procureur de Soissons, Frédéric Thin. 
    
Ils visent à "identifier" les animaux ayant attaqué Elisa Pilarski. Mais leurs résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours. L'information judiciaire contre X a été ouverte pour "homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement résultant de l'agression commise par des chiens".   

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